Dans les prochains articles je vous narrerai nos péripéties pour vous donner un aperçu parfois comique de notre séjour, j'y ajouterai également quelques infos toujours bonnes à prendre.
Bonne lecture à tous... (du moins aux accros des aventures de Tonino lol).
Le départ eut lieu le samedi 12 juillet. Le train partait à 9h37 mais Tonio ne voulait pas courir chercher les quais alors il décida qu’on partirait de chez lui à 8h30. Son père allait nous emmener. J’arrivai donc chez lui en avance, on discuta un peu dans la salle. Il était quasiment prêt puis on partit.
Dans la gare, on composta nos billets et vu qu’on était en avance, au lieu d’attendre sur le quai, Tonio décida de se promener. On trimballa alors nos valises à droite à gauche, jusqu’à arriver à l’entrée principale de la gare où se trouve une boulangerie et un marchand de journaux. Tonio se précipita pour voir les prix du boulanger car ça sentait bon. Après au moins 10 bonnes minutes, il se décida enfin à se lever et partir sur le bon quai. On s’installa dans le CORAIL et on prit nos places, car vu que ce n’était pas des places réservées, plus tôt on arrivait, mieux assis on était. Durant le trajet on discuta un peu mais il passa la majeure partie du temps à écouter sa radio sur son portable et son MP4.
Arrivés à la gare de Paris Saint Lazare, on chercha le métro. On y alla un peu freestyle mais on trouva le M14, comme quoi le campagnard arrive à se repérer quand même lol. On s’amusa pour acheter les tickets de métro et trouver ensuite l’entrée de la gare de Lyon. On visita vite fait la galerie marchande de cette gare avant de monter à l’étage pour voir le quai pour le TGV.
Là haut Tonio s’acheta un menu et on mangea dans une salle d’attente surchauffée (les sièges à l’extérieur étaient déjà tous pris). Tonio était assis à côté d'un clodo qui ne sentait pas forcément la rose et Tonio était un peu vénère lol, sachant qu'avant il avait été accosté par différents mendiants. Les sandwichs finis, on repartit sur les quais trouver notre TGV.
On tourna car dans cette gare il y a les quais avec des lettres et d’autres avec des chiffres, et comme par hasard on était du mauvais côté. Et ce n’était pas fini : pour aller à Turin, c’était le quai 19. On suivit les instructions mais on ne le sentait pas du tout car sur le train c’était marqué Annecy ou Grenoble et pas Turin. On chercha notre wagon 5 et on s’installa à nos places. Au bout d’un moment, un couple vint se mettre devant nous et nous dit qu’on avait pris leurs places. On vérifia et on avait bien les mêmes sièges qu’eux mais on n’était pas dans le bon TGV. On se précipita alors pour changer de train et chercher le bon, et après avoir fait le 400m sprint avec valises à roulettes, on trouva enfin notre TGV. En fait, ils avaient collé celui d’Annecy au nôtre, leur TGV allait sûrement se détacher en cours de route à une gare. Bref, le campagnard il ne pouvait pas deviner.
Sur ce trajet, Tonio testa encore sa radio sur son portable, lut mes brochures sur Turin et on discuta. Le trajet était long, le temps pas forcément très beau (pluie ou nuageux) et derrière nous on avait une gamine qui n’arrêtait pas de pleurer alors 2min ça va mais 6h comme ça y a de quoi péter les plombs. Tonio en avait marre ainsi que les autres passagers.
A la frontière italienne, sous un gros tunnel, Tonio s’étonna de voir que son portable avait changé de fond d’écran : au lieu de l’arc de Triomphe de Paris, il avait la Tour de Pise et l’heure s’était automatiquement ajustée. Il était tout content de frimer avec. A la sortie du tunnel, on s’attendait à voir du soleil et crever de chaud, finalement c’était toujours aussi nuageux et on commençait à s’inquiéter car on n’avait pas prévu le mauvais temps niveau fringues.
A la gare de PORTA SUSA, on se dépêcha de descendre et trouver un métro ou un taxi. Dans le TGV on en avait parlé et Tonio voulait plus le taxi vu l’heure même s’il aurait marché volontiers. Finalement vu qu’on ne voyait pas de taxi, on s’est trouvé le métro et on s’est retrouvé à la gare de PORTA NUOVA en un clin d'oeil, y avait personne dedans. On fit le reste du chemin à pieds jusqu’à l’hôtel. On était crevés. On trouva facilement l’hôtel et on était bien contents d’être arrivés.
On posa nos valises et on descendit pour trouver un restaurant. Là surprise, grosse douche. Vu que l’hôtel faisait restaurant on demanda une table, mais le restaurant ce n’était que du lundi au vendredi alors la directrice nous donna la carte d’un resto pas loin. Vu les prix affichés à la porte du resto, Tonio décida de tourner dans le coin, avec les parapluies prêtés par l’hôtel, sous cette pluie orageuse... c'est la pluie de Normandie mais multipliée par 2.
On se trouva un petit resto chinois juste en face de l’hôtel, pas cher.
Tonio se prit une pizza et il n’en revenait pas de la grosseur. En France elles font la moitié et coûtent le double.
Moi je me pris un menu. J’étais un peu inquiet car j’avais à peine fini un plat que j’en avais un autre qui arrivait. Tonio n’en était qu’à l'apéro que j’avais déjà eu 4 assiettes. Pour payer, la CB ne marchait plus chez eux donc on paya en espèces.
On rentra à l’hôtel. Tonio testa la TV et comme ça parlait de foot et surtout de la Juventus, il passa son temps dessus. On ne se coucha pas tôt.
Tonio et sa Big Pizza pas chère
