vendredi 5 janvier 2007

Désillusion


Ton regard étroitement lié au mien

Me faisait croire à un fabuleux destin.
Ton regard pétillait comme celui d'un enfant.
Tu étais alors si touchant, si attendrissant.

Délicieuse sensation que l'amour
Quand celui-ci n'est pas qu'un simple tour.
Tu savais panser les plaies de mon cœur par ta bonté
Mais aujourd'hui la souffrance me ronge et je te vois danser.

Comme une flèche d'argent plantée en plein cœur,
Comme l'érosion progressive de mon bonheur,
Comme mourir un peu chaque matin quand j'ouvre les yeux,
Avec toi, chaque lendemain est désormais un réveil douloureux.

Tu étais un garçon gentil et sensible
Mais peut-être un peu trop versatile.
Tu n'es qu'un ami perfide,
Tout est maintenant si clair et si limpide.


Aucun commentaire:



Since January 2007.