vendredi 5 janvier 2007

Le Chant de la Sirène


A cause d'elle, je suis en larmes

Et il est temps pour moi de déposer les armes.
Pour notre amitié, cette fille est une vraie menace
Car déjà, à tes côtés, je n'ai plus ma place.
Je n'ai plus la force de lutter
Car tu rêves même éveillé.
Tu es complètement aveuglé
Et tu ne veux pas accepter la vérité.
Pour elle, tu es prêt à tout céder,
C'est limite si tu ne lui baises pas déjà les pieds.
En vivant ainsi loin de la réalité
Tu ne te rends pas compte que tu fais pitié,
Que tu passes pour un vrai blaireau,
Que tu es un vrai nigaud.

Je sais que pour toi c'est sérieux
Mais si c'est pour que tu deviennes malheureux,
Je préfère faire le bâtard,
Me comporter avec toi comme un vrai connard,
Pour te mettre en garde contre ta copine,
Qui ne pense qu'à te sucer la pine.

Je fais juste ce qu'un ami est censé faire,
C'est-à-dire ouvrir sa gueule plutôt que se taire,
Car en tant qu'ami je souffre,
Quand je sais que tu vas finir au fond du gouffre.

Même si ça fait mal, je préfère prévenir,
Car ce n'est pas quand tu souffriras que je devrais compatir.
Te voir dans cet état me fait vomir
Car je suis incapable de te faire réagir.

Maintenant c'est à toi de savoir
Si tu veux plus tard avoir le cafard
Ou écouter un ami et redevenir raisonnable,
Et faire en sorte que cette situation reste gérable.

Je veux juste que tu restes placide,
Que tu prennes du recul pour redevenir lucide,
Car une fois que tu auras entendu le chant de la sirène
Ta vie pourrait n'être qu'un enfer où ne règnent que douleurs et peines.


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