jeudi 29 mars 2007

La Girouette

Avant tout était beau
Jusqu’au jour où elle te fit son numéro.
Dès lors tu m’as oublié et abandonné
Comme si entre nous, rien n’avait jamais existé.

Depuis ce jour, je souffre et je pleure
En ressassant ces moments de bonheur
Qui se sont enchaînés
Depuis ces six dernières années.

Là, je me meurs seul, délaissé
En te voyant jouer à l’amour en ligne avec une paumée.
Toi qui te disais être un ami
Comment se fait-il que tu sois parti ainsi ?

Bien sûr, personne n’est parfait
Mais regarde un instant tous tes méfaits :
En six ans, on en a bavé pour construire cette amitié
Et en deux mois, elle, elle compte déjà plus qu’un ami sincère et dévoué.

Je ne sais pas ce que tu as en tête
Mais je n’apprécie guère les girouettes
Qui s’intéressent plus aux nouvelles recrues
Qu’aux amis avec qui elles ont déjà vécus.

Si pour toi c’est ça l’amitié
Alors tu sais où tu peux te la coller,
Car pour moi une vraie amitié est sacrée
Et s’entretient même les jours fériés.

Si chaque fois tu rencontres quelqu’un de nouveau
Tu m’ignores et me mènes en bateau,
Comment veux-tu que je te considère comme un ami
Quand déjà par elle, tu fus conquis ?

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